• Retour d’Aliou Boubacar Diallo au bercail : Grandes retrouvailles à Nioro et hommage aux femmes

    Retour d’Aliou Boubacar Diallo au bercail : Grandes retrouvailles à Nioro et hommage aux femmes

    Absent du pays pour cause de tournée continentale, le porte étendard de l’ADP Maliba a finalement regagné le bercail et s’est aussitôt acquitté d’un passage symbolique chez le Cherif de Nioro, qui incarne à ses yeux plus qu’une figure paternelle.

    La troisième force politique de la dernière présidentielle effectue un come-back et non des moindres, pour qui connait l’impact de ses activités ainsi que son apport à l’économie nationale à travers des réseaux internationaux qui lui auront permis de manœuvrer au profit du Mali lors des sanctions régionales et continentales.

    Arrivé à Bamako le mardi 14 mars 2023, le célèbre homme d’affaires est accueilli en fanfare par sa famille politique et ses collaborateurs directs mais ne séjourne que moins de 48h dans la capitale. Jeudi matin très tôt, il se rend dans la ville lumière de Nioro du sahel où il tenu à revoir son père spirituel, à savoir le Cherif Bouillé Haidara. Une destination où ça se bouscule ces derniers temps pour séduire le maître des lieux afin qu’il accorde sa caution au projet de constitution à soumettre à l’appréciation du peuple.

    L’ex député de Kayes s’y est rendu en compagnie de certains membres du Comité Exécutif du Parti de la Balance et s’est fait accueillir à sa descente d’avion par la famille chérifienne et nombre d’autres sympathisants. Il aura ensuite son instant de communion avec le patriarche religieux dont les images seront d’ailleurs ventilées en boucle sur les réseaux sociaux.

    Une pluie de bénédictions du père au fils sera faite à celui qui s’exprimait le mois dernier sur les ondes de la télévision Ivoirienne au sujet de la reprise des coopérations entre Abidjan et Bamako, attestant du lien fraternel entre ces deux pays dans le feu de leurs brouilles.

    Enfin, le fondateur du groupe Hydroma et figure historique de la mine Wassoul’Or a pris conseils auprès du Chérif Bouillé Haidara avant de regagner Bamako où les réunions qu’il aura avec son staff professionnel, politique et ses proches ces jours ci, situera sur sa posture dans un Mali où les divergences sont de plus en plus affichées.

    Si on lui prête des ambitions présidentielles, reste que le président d’honneur de la fondation Maliba multiplie les sorties à chaque page de l’histoire du pays: le nouvel an, la fête de l’armée et la journée du 8 Mars où il a fait le bilan de son soutien aux femmes qui date de plus de 20 ans.

    Les femmes exhortées à prôner le pacte de stabilité

    Après sa sortie dédiée à l’armée nationale, l’ancien mythique patron de Wassoul’Or a pensé à la Malienne. Dans le message livré dans ce sens avant qu’il ne foule la terre de la mère-patrie, Aliou Boubacar Diallo a invité les Dames à la mobilisation en rappelant qu’elles demeurent les premières victimes du conflit que vit le Mali.

    Il n’a pas manqué de rappeler que ” cette journée dédiée à nos mères, épouses, sœurs et filles, nous rappelle le rôle des femmes dans la lutte que mène le Mali contre le terrorisme depuis plus de 10 ans » et dont les femmes «sont les premières victimes”. Le Kayesien le plus en vue en a profité, au demeurant, pour présenter ses condoléances aux familles de toutes les victimes civiles et militaires de cette douloureuse crise sécuritaire.

    L’ancien postulant au fauteuil présidentiel n’a pas omis d’y associer les veuves, orphelins, ainsi que les nombreux déplacés et réfugiés au nombre desquels figure une grande majorité de femmes et d’enfants. Allusion faite à adresse de nouvel an, l’honorable Aliou B. Diallo a réitéré son appel aux Femmes du Mali, ainsi qu’aux autres couches de société malienne pour sceller un Pacte de stabilité avec les l’objectif ci-après :

    –  retrouver la paix et la stabilité indispensables pour que le Mali connaisse l’essor économique qu’il mérite ;

    –  mettre en valeur les précieuses richesses et les énormes potentialités dont regorgent toutes les régions du Mali au profit de tous ses enfants ;

    – permettre à notre pays de retrouver sa place dans le concert des nations.

    Le député sortant du Khasso n’a pas manqué de situer les actions posées par la Fondation MALIBA qu’il pilote, en rappelant au passage que son équipe œuvre inlassablement depuis plus de 30 ans à soustraire les femmes de la précarité. À travers notamment des actions concrètes comme l’octroi de bourses d’études au Mali et à l’étranger à des filles et garçons; la construction, l’équipement de maternités et de salle de soins pour une meilleure prise en charge de la mère et de l’enfant, la fourniture de moulins aux femmes rurales pour les aider dans leurs multiples tâches, l’installation de forages pour soustraire nos sœurs de la corvée d’eau et aussi leur permettre de pratiquer le maraîchage, la formation en technique de fabrication du savon moderne, de l’eau de javel et du détergent au bénéfice de plus d’un millier de femmes qui ont toutes été également outillées en kits pour leur permettre d’acquérir une indépendance financière.

    S’y ajoute le symbolique apport qui fut le soutien financier et en vivres aux familles des soldats tombés sur le champ de l’honneur et cela depuis la tuerie d’Agel Hoc en 2012 avec la remise d’une somme de 50 millions CFA aux veuves et orphelins victimes de cette barbarie. La dynamique sera poursuivie sans relâche a promis celui qui, depuis deux ans, fait des émules en matière d’hydrogène. Au demeurant, «la déesse du 8 mars» a concrétisé ses intentions à l’endroit des femmes : la nuit du vendredi 10 mars,  Mme Diallo Mariama Camara fut nommée lors de la cérémonie Prix Lobbo Traoré, meilleure Femme Malienne dans la Catégorie Femme humanitaire et Meilleure Femme Malienne dans la catégorie Femme Politique. Un doublé de la présidente des femmes de l’ADP Maliba qui en dit long !

    À fond dans l’arène économique, beaucoup d’observateurs s’attendant à une descente fulgurante et irrésistible de la figure de proue de la scène politique malienne – dont cote n’a de cesse de grimper à travers le continent à travers divers forums d’affaires sur l’hydrogène.

    A. KEÏTA

    Le Témoin

  • Retour d’Aliou Boubacar Diallo au pays : Nioro du Sahel a vibré de sa présence !

    Retour d’Aliou Boubacar Diallo au pays : Nioro du Sahel a vibré de sa présence !

    A peine arrivé au pays particulièrement dans la capitale malienne, le président d’honneur du parti Alliance Démocratique (ADP-Maliba), Aliou Boubacar Diallo s’est vite déplacé pour Nioro du Sahel en rencontrant le Chérif Bouyé Haïdara qui représente à ses yeux plus qu’une figure paternelle.

    Aliou Boubacar Diallo, 3ème lors de la dernière présidentielle a rencontré le chérif Bouyé Haïdara après sa longue durée hors du pays. L’impact de ses activités ainsi que son apport à l’économie nationale à travers des réseaux internationaux qui lui auront permis de manœuvrer au profit du Mali lors des sanctions régionales et continentales.

    Arrivé à Bamako mardi 14 mars 2023, l’international homme d’affaires est accueilli en fanfare par sa famille politique et ses collaborateurs directs mais ne dure que 48h. Le jeudi matin très tôt, il se rend dans la ville de Nioro du Sahel où il a tenu à revoir son père spirituel. Nioro du Sahel est devenu une destination très fréquentée ces derniers temps pour séduire le maître des lieux afin qu’il accorde sa caution au projet de constitution à soumettre à l’appréciation du peuple.  Dès son Arrivée à Nioro du Sahel, l’ancien député de Kayes a été accueilli par la famille chérifienne et nombre d’autres sympathisants. Les images de cette visite ont été largement surfées sur les réseaux sociaux.  Une cascade de bénédictions du père au fils  a été faite.

    Le fondateur du groupe Hydroma a pris conseil auprès du chérif Bouyé HaÏdara avant de regagner Bamako où les réunions qu’il a avec son staff professionnel, politique et ses proches ces jours-ci, situe sur sa posture dans un Mali où les divergences sont de plus en plus affichées.

    A chaque occasion, le président de la  fondation Maliba multiplie les sorties à chaque page de l’histoire du pays à savoir : Le nouvel an, la fête de l’armée et la journée du 8mars où il a fait le bilan de son soutien aux femmes qui date de plus de 20 ans.

    8 mars 2023

    Aliou Boubacar Diallo exhortent les femmes à prôner le pacte de stabilité. Après sa sortie dédiée à l’armée nationale, l’ex patron de Wassoul’Or a pensé à la femme malienne lors de la journée internationale des droits de la femme. Dans son intervention avant qu’il ne rentre au pays, Aliou Boubacar Diallo a invité les dames à la mobilisation en rappelant qu’elles demeurent les premières victimes du conflit que vit le Mali. Il a rappelé que cette journée dédiée aux mères, épouses, sœurs et filles nous rappelle le rôle des femmes dans la lutte que mène le Mali contre le terrorisme depuis plus de 10 ans et dont les femmes sont les premières victimes.  Il a présenté ses condoléances aux familles de toutes les victimes civiles et militaires de cette douloureuse crise sécuritaire.

    Aliou Boubacar Diallo a réitéré son appel aux femmes du Mali, ainsi qu’aux autres couches de société malienne pour sceller un pacte de stabilité avec les objectifs qui sont : Retrouver la paix et la stabilité indispensable pour que le Mali connaisse l’essor économique qu’il mérite ; mettre en valeur les précieuses richesses et les énormes potentialités dont regorgent toutes les régions du Mali au profit de tous ses enfants et  permettre à notre pays de retrouver sa place dans le concert des Nations.

    En définitive, Nioro du Sahel a vibré de sa présence.

    Diakaridia Sanogo

  • Festival | YAKOMIN, version Jazz – Balafon découverte à Boundiali (Côte d’Ivoire)

    Festival | YAKOMIN, version Jazz – Balafon découverte à Boundiali (Côte d’Ivoire)

    Telle une soirée de bienvenue aux festivaliers, la soirée Jazz – Balafon est une innovation dans le Festival International de Balafon (Djéguélé Festival) dont la 7è édition s’est tenue du 11 au 18 mars 2023, à Boundiali dans le nord de la Côte d’Ivoire.

    C’est à la formation musicale YAKOMIN, par définition « Elite de demain » en langue Yacouba de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, qu’est venu l’honneur de commencer ce programme, le 15 mars au siège du Djéguélé Festival sis au quartier Tchogona, à Boundiali.

    La formation musicale compte en son sein le balafon joué par Kouissoa Honora Gilles, le djembé (Opoh Daniel), les percussions (N’Zian Toussaint) et la guitare acoustique par Mahan Dapleu, la flûte traversière avec Kouamé Bofouo Pierre, Bio Daniel à la clarinette et Kadiadiatou Sow Epouse Sidibé, à la danse.

    Tous formés l’Institut nationale supérieur de l’art et l’action culturelle (INSAAC), les membres de Yakomin pratiquent du Jazz – fusion. Musique de fusion, Yakomin qui cumule 19 ans d’existence puise dans les traditions africaines auxquelles ils ajoutent les connaissances musicales occidentales. Un brassage musical qui séduit incontestablement.

    Le répertoire de la formation musicale combine création originale instrumentale et quelques interprétations. Un concert exceptionnel, dira le directeur du festival, Koné Dodo. Dans le public, ceux qui étaient curieux de savoir ce que pourrait être un concert Jazz joué sur du balafon en ont été agréablement éblouis.

    En témoigne « La balade Sénoufo », titre joué sur une musicalité du terroir sénoufo et qui a été dédié à la marraine du Festival, le Député – Maire de la ville de Boundiali, Mariatou Koné – ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation de Côte d’Ivoire.

    « J’ai été très épaté »,  s’est exprimé le Directeur Régionale de la Culture, Kassoumou Yao Gaoussou qui découvre Yakomin sur scène. Dame Goudé Aïcha qui a assisté pour la première fois à une soirée du genre n’a pas caché sa joie.  

    Si la soirée Jazz – Balafon a été d’une dimension, pour le concert donné le lendemain par YAKOMIN au stade municipal de la ville, le répertoire a été revu vu le cadre populaire des festivités. Pour une première sur la scène du Djéguélé Festival, Yakomin aura marqué les esprits par le jeu, la danse – avec la talentueuse Kadiadiatou Sow Epouse Sidibé – la maitrise et le langage des instruments.

    Outre YAKOMIN dans la soirée du 19 mars, se sont succédé le Super Balafon de Kelegbala et Sourayow, un groupe de cinq jeunes étudiantes à l’Institut nationale supérieur de l’art et l’action culturelle (INSAAC) jouant au balafon, à la Kora, au Djembé et à la percussion. Ces dernières, tout comme leurs aînés de YAKOMIN étaient à leur première participation Djéguélé Festival.

    © Seydou Koné, à Boundiali

  • Miss Yawôlô 2023 | L’expression de la beauté féminine dans la Bagoué (Côte d’Ivoire)

    Miss Yawôlô 2023 | L’expression de la beauté féminine dans la Bagoué (Côte d’Ivoire)

    « Yawôlô », entendez la plus belle fille en pays sénoufo, peuple du nord de la Côte d’Ivoire. Une expression qui participe de la volonté du Député – Maire de la ville de Boundiali, Mariatou Koné – ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation de Côte d’Ivoire, à promouvoir la culture du peuple sénoufo dans la région de la Bagoué. Désormais, le concours Miss Djéguélé Festival dont elle est la marraine, prend la dénomination de Concours Yawôlô.  

    Organisé dans le cadre de la 7è édition Festival International du Balafon (Djéguélé Festival) dont le Directeur général est Koné Dodo – par ailleurs Directeur général du Palais de la Culture Bernard Dadié de Treichville, la finale de ce concours de beauté s’est tenue le 11 mars 2023, au Centre Culturel de Bounadiali.

    Bien avant, c’est par un défilé des groupes traditionnels de balafon, depuis la préfecture de la ville jusqu’au Centre Culturel, que s’est ouverte la 7è édition. Les Boundialikas (habitants de Boundiali), jeunes et personnes âgées, n’ont pas voulu se faire conter cette activité culturelle, expression de la beauté féminine dans la Bagoué et de la promotion du Balafon, inscris au Patrimoine immatériel de l’Unesco.

    Que le Festival International du Balafon se tienne à Boundiali – ville située à près de 700 Kms d’Abidjan, est une aubaine pour ladite commune. De l’avis de Adama Sammy Dembélé, 4è adjoint au maire qui représentait à cette occasion la ministre Mariatou Koné, « c’est une grosse vitrine et une belle occasion de vendre notre ville. C’est pour cela que le Député – Maire, le Professeur Mariatou Koné a décidé d’accompagner ce festival ».

    A cet accompagnement qui se manifeste par une implication véritable du Député – Maire Mariatou Koné qui forme avec Koné Dodo un tandem, s’ajoutent les partenaires : Le Conseil du Café Cacao et une compagnie de téléphonie mobile. Sans oublier la présence de la police nationale, la police municipale, le Centre de Secours d’urgence (pompiers civils) de la Bagoué.

    Au terme du Concours Yawôlô qui a mis en lice dix finalistes, la couronne de la plus belle fille a été attribuée à la candidate N°7, Fatima Diaby, élève en classe de 2ndA. Ses dauphines sont : Touré Aïcha (barssard 9), 2è Yawôlô et le brassard 5 Soro Kadidja, 3è Yawôlô. Un des éléments qui fait partie de la parure féminine : le cauris.

    Désormais Yawôlô 2023, la belle Fatima Diaby a été désignée à l’unanimité du jury et du public. Le trio Yawôlô qui a été félicité à la clôture du festival par la marraine Mariatou Koné, le 18 mars, était au premier rang des différentes activités qui ont marquées la 7è édition du Festival International du Balafon (Djéguélé Festival).

    © Seydou KONE, à Boundiali  

  • Mali : Le Président Aliou Boubacar Diallo concilie politique et humanitaire

    Mali : Le Président Aliou Boubacar Diallo concilie politique et humanitaire

    Le retour du président Aliou Boubacar Diallo à l’approche du Ramadan est un ouf de soulagement pour des plus démunis. Cela, en raison de ses actions de tous les jours en faveurs des couches défavorables. Toujours présent quand il s’agit de voler au secours des démunis, le séjour du président de la fondation AD-MALIBA, hors du pays avait créé un vide et un désespoir total dans le rang des milliers de nombreuses personnes dont il ne cesse de soutenir depuis des années. Aliou Boubacar Diallo, puisqu’il s’agit bien de lui, n’est pas que politique, il est aussi un humanitaire car,  c’est un véritable catalyseur pour le soulagement des démunis. Soucieux du devenir de ses concitoyens, le président de la Fondation ADP-Maliba a fait plusieurs dons de vivres, de matériel, de forages, des équipements permettant la création d’activités régénératrices de revenus, couches vulnérables  de la société  etc. C’est pourquoi, son retour, le 14 mars passé, a été salué à juste titre et applaudi, pas seulement par ses compagnons politiques, mais aussi et surtout, dans les rangs des couches sociales vulnérables. Le mois de Ramadan, moment propice pour ses actions humanitaire, Aliou Boubacar Diallo, très sollicité par les plus démunis ne lésine point sur les moyens. Son apport permet à nombre de ces concitoyens d’accomplir leur devoir religieux grâce à ses dons de produits de première nécessité, largement consommés pendant ce mois bénit. Son retour donc au pays à la veille du Ramadan, traduit sa volonté inébranlable de subvenir aux besoins des plus nécessiteux. C’est aussi un soutien à l’Etat car, à travers  ses actions, il  enlève une grosse épine dans le pied des autorités.  

    Togola / Mali Afrique

  • Djéguélé Festival | Faire de Boundiali, un pôle culturel important, en Côte d’Ivoire 

    Djéguélé Festival | Faire de Boundiali, un pôle culturel important, en Côte d’Ivoire 

    La région de la Bagoué s’apprête célébrer dans la ville de Boundiali au rythme du Festival international de Balafon dit Djéguélé Festival. Une initiative de l’ONG Abidjan Festival dont la 7è édition est prévue du 11 au 18 mars 2023.

    Véritable cadre d’expression et de promotion culturelle du balafon, le Djéguélé Festival attire chaque année des milliers de spectateurs qui s’enchantent d’une programmation artistique variée qui met en scène des groupes artistiques traditionnels et des artistes invités tant de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal que du Burkina Faso. L’édition 2022 a attiré plus de 40.000 personnes et le Sénégal y était représenté par la troupe Pobar Wassou, chant et danses aux sons du balafon et de bâtonnets.

    « Une belle scène comme au MASA [Marché des arts du spectacle d’Abidjan]», présente Koné DODO, le directeur du Djéguélé Festival qui s’emploie, au fil des éditions, à une structuration professionnelle de ce rendez-vous culturelle qu’il veut incontournable. « Il faut structurer ce qu’on fait. Si on est professionnel, ça fonctionne », assure Koné DODO par ailleurs Ambassadeur du Festival sur le Niger de Ségou au Mali et Vice-président des diffuseurs de l’Afrique de l’Ouest.

    Pour preuve, indiquait-il fin février, le festival dispose de son hôtel, d’un siège avec salle de conférence, un restaurant et une scène artistique. En prévision, un studio d’enregistrement.

    Au siège du Djéguélé Festival, se tiendront plusieurs activités dont la conférence-débat de cette 7è édition autour du thème «Culture et développement local», les Master-class, l’animation des groupes de balafon, le concours du meilleur groupe de balafon (de la Bagoué), la présélection du concours du meilleur danseur de balafon. Au titre d’innovation en cette édition 2023, le concours Génie en herbe (connaissance du balafon) et la soirée Jazz – Balafon avec le groupe Yakomin, au siège du festival. « Depuis quelques années, on y travaille. Et chaque année, il y a quelque chose de plus », souligne le directeur Dodo qui nourrit l’ambition de «faire de Boundiali un pôle culturel important en Côte d’Ivoire ».

    Soutenu dans cet élan rayonnement culturel de la région, la maire Mariétou Koné – par ailleurs ministre l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation et qui parraine ledit festival, «a convenu de faire de une salle de spectacle». Ce projet d’une salle pouvant accueillir plus de 10.000 personnes, avec toutes les commodités, est en cours et pourrait voir le jour en 2024.

    Faisant preuve de sa grande adhésion à promouvoir ledit festival, la ministre Mariétou Koné a proposé une autre dénomination au Concours Djéguéle Festival qui s’intitule désormais Concours Yawôlô. La finale est prévue le 11 mars, après la cérémonie d’ouverture de la 7è édition, au Centre culturel de Boundiali qui abritera le village gastronomique.

    Pour le moment, depuis ses débuts, c’est le stade municipal de la ville qui accueille sur trois jours d’affilée les programmations musicales du Djéguélé Festival. N’ayant pu honorer de sa présence à la 6è édition pour cause d’accident de la circulation, a rappelé Mme Savané Abiata Ouattara, le Malien Abdoulaye Diabaté, un des ambassadeurs du balafon, est à l’affiche cette année. Un retour sur la scène du Djéguélé Festival après 2018.

    En provenance du Burkina Faso, l’Ensemble artistique Bolomakoté de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), porté par le balafon lead Yaya Ouattara, est convié pour la deuxième année consécutive. Cette fois-ci (18 mars) avec un temps d’expression scénique plus large, a prévu l’organisation. Egalement à l’affiche (17 mars), Jahkasa et le balafon reggae (Burkina Faso).

    Les groupes artistiques ivoiriens pour le live au stade municipal sont : Super Balafon de Kelegbala, Sourayow, Yakomin (16 mars) ; Nkobala (17 mars) ; Super balafon de Djewarakaha.

    Le balafon, instrument de musique Sénoufo qui fédère les populations  de la Région de la Bagoué autour du Festival, a été classé en 2012 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO.

  • Institut Français d’Abidjan | ‘’Tirailleurs’’, réflexion sur les liens [familiaux] brisés par la guerre

    Institut Français d’Abidjan | ‘’Tirailleurs’’, réflexion sur les liens [familiaux] brisés par la guerre

    Volontaire dans l’armée française pour ramener – coûte que coûte – son fils auprès des siens, que serait-il advenu si Bakary Diallo (Omar Sy), parce qu’aveuglé positivement par la survie de son fils Thierno [mobilisé de force pour renforcer les troupes françaises engagées dans la première guerre mondiale] qui sera fait prisonnier avec le Lieutenant Chambreau par les Allemands, ne les avait pas libérés et permettre une offensive victorieuse de la force Française sur la colline stratégique tenue par les Allemands sur le front de bataille ?

     

    Tout comme Bakary – qui ne voulut se séparer de son fils ‘’quoiqu’il arrive’’, le Lieutenant Chambreau (Jonas Bloquet) y perd la vie au front de bataille. Mais, tous les honneurs reviendront au second, fils du Général Chambreau (joué par François Chattot). Point de mots pour Bakary. Juste une médaille pour Thierno. Une scène chargée d’émotions et d’amertume traduite suivie dans le mouvement de la caméra, par le visage fermé de Thierno. Les larmes qui s’en échappent, invitent chacun des spectateurs à vivre l’état d’âme du soldat. Malgré la victoire. Point de joie. Triste retour au pays pour Thierno, après plusieurs années loin des siens.

    Revient à l’esprit du spectateur, sans doute de Thierno, ce discours motivateur du Général Chambreau aux soldats mobilisés : « Africains du Haut Niger, du Sénégal, de la Guinée, du Soudan, vous allez contribuer à cette éclatante victoire ». Ce fut fait. Que dire des promesses d’après bataille : « Après cette bataille, vous ne serez plus des indigènes, vous serez des français ! ». Ce propos du Général de bataillon dans ‘’Tirailleurs’’ reste une promesse (encore d’actualité) que n’aborde pas film. Là n’est pas le propos du film. Il s’agit plutôt de raconter l’histoire d’un père (Bakary) et de son fils (fils) avec en trame de fond, le lien sacré de la famille africaine et des valeurs qui vont avec. Si de l’avis de spectateur, l’engagement de Bakary est une chose, se retrouver comme une logique sur le même front que son fils, en est une autre, invraisemblable. En cela, ‘’Tirailleurs’’ reste une fiction.

     

    Réalisé par Mathieu Vadepied, ‘’Tirailleurs’’ fait appel à la mémoire et raconte, du Sénégal aux Ardennes (site de tournage dans le département français de la région Grand Est), un fragment de l’histoire des Tirailleurs africains. Rappel de l’histoire, ils ont été près de 200.000 (tirailleurs) à s’être battus, entre 1914 et 1918, dans l’armée française.

     

    Des 23.000 tirailleurs ivoiriens recrutés, 14.500 en sont revenus, a rappelé l’historien ivoirien Alassane Diabaté, spécialiste de la première guerre mondiale. En Côte d’Ivoire, le film ‘’Tirailleurs’’a été projeté le 11 janvier 2023, dans la grande salle de spectacle de 629 places, de l’Institut Français d’Abidjan. ‘’Tirailleurs’’, nul ne voulait se le faire raconter et la salle de l’IFCI a même refuser du monde.

     

    Pour Ilboudo Paul, ancien combattant, le film ‘’Tirailleurs’’ qui raconte « beaucoup de choses » n’est qu’un pan de la réalité vécue, dans les tranchées. Car le film qui est une fiction, est différent de la réalité de la guerre elle-même. Une qualité du film de Mathieu Vadepied, s’accorde-t-il, ‘’Tirailleurs’’ présente ce qu’est la guerre. « Nul ne peut s’évader. Il faut combattre », témoigne l’ancien combattant.

    C’est sous cet angle que Mathieu Vadepied, le réalisateur, aborde la question des déserteurs (de guerre) qui finissent au bout d’une corde, pendus. Le prix à payer. Bakary s’en convaincra. Lui qui avait trouvé le moyen de s’évader, renoncera à un suicide programmé car son compagnon de fugue sera retrouvé pendu dans les bois. Ainsi, à la question de Bakary de savoir « comment partir d’ici ? », survivre à la bataille en est la réponse. Réaliste, Thierno le fils l’avait compris : « Il n’y a pas d’issue, papa ». C’est la guerre, il faut combattre.

     

    « Quand on dit la guerre, c’est la guerre. Il faut combattre pour t’en sortir », admet Ilboudo Paul, fiers d’avoir combattu. « Nous avons délivré la France, nous avons délivré le monde », affirme-t-il. De retour de la guerre d’Algérie en 1962, ses médailles qu’il arbore lui ont été décernées en Algérie, à la fin des années 60.

     

    De la tradition du film de guerre (en général), observe Serge Agnessan, écrivain, universitaire et spécialiste de littérature et de cinéma, « c’est l’une des premières fois où ce qui est mis en avant, c’est le lien. C’est cette réflexion sur ce que la guerre vient briser ».

    A la différence de ‘’Indigènes’’, réalisé par Rachid Bouchareb (2006) et qui aborde le sujet des soldats africains oubliés pendant la 2è guerre mondiale – l’effacement de la présence des soldats africains dans la mémoire de cette guerre –, Mathieu Vadepied met en avant le lien brisé. « C’est la raison pour laquelle, il y a le père et le fils. C’est une histoire de famille », souligné Serge Agnessan. Balary (père) ne cherche pas à faire la guerre. Il veut sauver son fils (Thierno).

     

    En voulant sauver Thierno, Bakary est atteint mortellement. Agonissant, le père dit à son fils : « Si tu veux me sauver, sauve-toi ». Ce qui se traduit par sauver un héritage, le nom de famille.

    «Sur ce point de vue, soutient Serge Agnessan, c’est un film qui est important et qui vient se démarquer de la plus part des films sur l’histoire des tirailleurs », dont ‘’Camp de Thiaroye’’ – réalisé par Sembène Ousmane (1987).

     

    Sans toutefois dévaluer l’importance de ‘’Tirailleurs’’ de Mathieu Vadepied qui raconte une mémoire africaine, le spécialiste de littérature et de cinéma milite pour une appropriation de « notre propre histoire ». « Il va falloir que nos ministères de la culture mettent l’accent sur le financement des films pour que notre mémoire soit prise en charge par nous-mêmes », plaide Serge Agnessan.

    Le film ‘’Tirailleurs’’ est sorti le 4 janvier 2023, en France.

  • Quand on refuse, on dit NON, sortie officielle du nouvel album de DIDIER AWADI ce 1er février 2023 à 18H00

    [vc_row][vc_column][vc_column_text] »QUAND ON REFUSE ON DIT NON » ! Il a fallu cinq ans d’attente pour le retour d’un des pères fondateurs du hip hop Sénégalais : Awadi Didier.

    [/vc_column_text][vc_video link= »https://www.youtube.com/watch?v=sx6Oarg2kvw »%5D%5Bvc_column_text%5DAprès l’album MADE IN AFRICA sorti en avril 2018, DIDIER AWADI du POSITIVE BLACK SOÛL signe un come-back retentissant avec un septième album intitulé: «QUAND ON REFUSE ON DIT NON».

    Ce titre est emprunté au roman de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, une manière de lui rendre hommage.

    CONTACT D’INFORMATION:
    Studio Sankara | Tél.: +221 77 270 70 08 / +221 77 569 88 07[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

  • NÉCROLOGIE: Angelo Dogba, l’un des précurseurs du RAP ivoirien est décédé !

    Les Arts urbains de Côte d’Ivoire sont en deuil: Angelo Dogba de son nom à l’état civil, Ange Romain Akou est décédé aux Etats-Unis. Rappeur originaire de la Côte d’Ivoire, Angelo DOGBA est l’un des précurseurs du RAP made in Côte d’Ivoire.

    La Rédaction de FARAFINET présente ses condoléances les plus attristées à sa famille biologique et la la grande famille des Arts de Côte d’Ivoire.

  • Rotonde des Arts | Dapper expose ‘’L’art dans la cité’’ abidjanaise

    C’est ce mercredi 25 janvier 2023 que se tient à la Rotonde des Arts Contemporains située Plaza Nour Al Hayat, à Abidjan – Plateau, ‘’L’art dans la cité’’. Une exposition (peinture, photographie, sculpture, vidéo, installation) qui est conçue par la Fondation Dapper et organisée en partenariat avec la Rotonde des Arts. Placée sous le commissariat de Aude Leveau Mac Elhone, ‘’L’art dans la cité’’ présente(ra) les travaux de plus d’une vingtaine d’artistes, issus de la Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Afrique du Sud, Kenya, Nigeria, Benin, Cameroun, Congo.

     

    Ladite exposition est montée et présentée en trois sections (de villes). A savoir : « Villes vivantes » qui témoignagera de  « l’énergie insufflée par la vie citadine » et dans laquelle section interviendront, entre autres, les artistes Allé Assi, Julie Djikey, Malick Kébé (tous de Côte d’Ivoire), Nobukho Nqaba (Afrique du Sud) ; Dans la section « Villes de résilience », les difficultés rencontrées par les citadins sont abordées par les plasticiens Armand Boua, Désiré Mounou, Salif Traoré, John Wessels, Pamela Tulizo…

    La troisième section intitulée « Villes mémoires » convoque les photographes François-Xavier Gbré (Côte d’Ivoire) et Vincent Michéa (France – Dakar), le sculpteur de mode Prince Toffa (Bénin), le plasticien Pascal Konan (Côte d’Ivoire), l’architecte designer nigérian Olalekan Jeyifous… Chacun dans sa création, interpelle la mémoire (passé – futur) et (re)construit l’histoire individuelle et collective.

     

    Les artistes qui prennent part à « L’art dans la cité », ont tous été sélectionnés par la Fondation Dapper. Une exposition à voir à la Rotonde des Arts Contemporains, à Abidjan (Côte d’Ivoire).